SEPT PIÈGES à éviter lors de l'installation d'équipements de bien-être
Vous avez prévu d'installer une piscine ? Vous envisagez l’achat d'un bain de vapeur ou d'une cabine infrarouge ? Vous avez l'intention d'aménager un espace wellness chez vous ? Vous n'êtes certainement pas le seul. C'est tellement agréable de pouvoir se détendre chez soi et dans son jardin !
Malheureusment, ces projets ne se déroulent pas toujours comme prévu... Surtout chez les bricoleurs qui sont un peu trop enthousiastes. Vous préférez éviter certaines erreurs coûteuses ? Profitez des années d'expérience de Relex, Alpha Industries et VSB Wellness, où la qualité et le service coulent de source. Nous avons demandé à ces experts de nous énumérer les sept pièges à éviter lors de l'installation d'équipements de bien-être.
1. L'EXCES DE CONFIANCE
Les fournisseurs d'équipements de bien-être accueillent régulièrement des gens trop confiants quant à la réalisation d’installations de bien-être dans leur salle d’exposition. Nombreux sont ceux qui entament une recherche sur Internet à la recherche de ce qui est disponible dans le domaine du bien-être et des coûts d’une installation. Ils cherchent sur Alibaba.com la cabine de sauna ou le bain à remous les moins chers et se retrouvent avec un produit chinois prêt à l'emploi. Le prix peut être intéressant, certes, mais le produit n'est pas toujours de bonne qualité. Kristel Van Auwenis, de la société Relex : « Les gens oublient trop souvent le coût d'une belle finition pour un sauna. Le choix des matériaux est un élément déterminant pour former un bel ensemble. » Bref, prévoyez un budget suffisant si vous voulez profiter pleinement de votre espace bien-être. Ne perdez pas de vue qu'un tel projet amène évidemment aussi son lot de désagréments avant que le résultat final ne corresponde à vos attentes. Avant d'accueillir une magnifique piscine, votre jardin sera transformé en chantier pendant environ six semaines. Si vous faites tout vous-même, vous devez tenir comptede nombreux éléments : creuser des tranchées pour les gaines électriques, réaliser le branchement électrique du sauna, assurer une bonne arrivée et évacuation de l'eau et bien d'autres choses encore... L'effort en vaut bien entendu la peine, mais sachez dans quoi vous vous lancez !
2. DE MAUVAIS CHOIX CONCERNANT LE HAMMAM
Le deuxième piège concerne le hammam. C’est une source de préoccupation pour bon nombre de bricoleurs amateurs en raison des problèmes d’isolation, de production de vapeur, de ventilation et d’alimentation électrique. Wout Vugts, de VSB Wellness : « Ce que l'on veut, c'est un générateur de vapeur qui fonctionne en continu sur un certain mode et qui évacue continuellement l'humidité. Sans un bon générateur de vapeur on sent l’air froid chaque fois que la porte s’ouvre. » La température est également compromise dans les cabines dont les parois sont mal isolées, ce qui est le cas de nombreuses variantes artisanales. Dans ce cas, on ne parvient tout simplement pas à atteindre la température souhaitée. Ce problème se pose également lorsque la cabine est trop haute. Koen Heeren d'Alpha Industries explique : « La hauteur maximale d'un hammam est de 220 centimètres. La chaleur monte. Avec une cabine plus haute, il fait trop froid dans la partie inférieure. » Heeren rencontre souvent encore un autre type d'erreurs : l'alimentation électrique est mal située (le local technique constitue généralement un meilleur endroit que la pièce dans laquelle se trouve le bain de vapeur) et les raccordements sont mal faits (3 x 220 volts, par exemple, au lieu des 380 volts nécessaires). « Il arrive aussi que le sol du hammam soit posé trop tôt. Après l'installation, les murs et les bancs doivent d'abord être reliés de manière étanche au sous-plancher et au drain. Ce n'est qu'après que l'espace peut être carrelé. » Et puis il y a ceux qui utilisent de mauvais matériaux. Des dalles aux bords trop saillants pour des banquettes aux extrémités arrondies, par exemple, ou une mauvaise colle et un joint défectueux. Heeren : « Un hammam n'est pas une douche. Il y a des écarts importants de température et à la sortie de la buse de vapeur, la température peut atteindre jusqu'à 70 degrés Celsius. » Une bonne ventilation est également très importante. Van Auwenis cite également la finition de la cabine comme piège. « De plus en plus de gens souhaitent une finition lisse, par exemple en Mortex ou Tadelakt. Mais ils oublient qu'ils doivent effectuer l'entretien de rigueur afin d'éviter tout dessèchement. » Une autre pierre d'achoppement est le détartrage du générateur de vapeur, qui doit s'effectuer périodiquement.C’est pourquoi Relex recommande de toujours installer un adoucisseur d’eau. Vugts tient à mettre en garde ceux qui pensent qu'il est facile de transformer une douche en hammam parce que l'espace est déjà carrelé. « Cela entraîne souvent des dommages irréparables. On peut localiser une fuite d'eau, contrairement à une fuite de vapeur. L'humidité provoque la formation de moisissures, et avant que vous n'ayez le temps de vous en rendre compte, vous aurez une colonie au plafond. »
3. DES PROBLEMES AU NIVEAU DU SAUNA EXTERIEUR
Même dans les saunas extérieurs, l'humidité et la moisissure peuvent causer de graves problèmes. Les saunas extérieurs sont soumis à des écarts de température extrêmes. Par exemple, il peut geler dehors, tandis que la température intérieure de la cabine atteint 100 degrés Celsius. Si l'agencement des parois n'est pas correct, de la buée se forme à l'intérieur de la cabine... et nous revoilà confrontés au problème de moisissure. La formation de moisissures est une grande source d'insatisfaction chez les propriétaires de saunas, comme en témoigne le programme néerlandais d'information des consommateurs ‘Radar’ du 19 octobre 2020. L'émission avait reçu de nombreuses plaintes concernant les cabines – et le manque de service – d'un grand fournisseur d'équipements de bien-être : Fonteyn Outdoor Living Mall. La leçon à en tirer est la suivante : vous pouvez installer un sauna dans un pavillon de jardin, à condition de ne pas transformer ce dernier en sauna. Autre piège à éviter avec une cabine extérieure : choisir un poêle trop grand dans l'espoir qu'il chauffe plus rapidement le sauna. Heeren : « C'est l'inverse qui se produit. Avec un poêle à sauna surdimensionné, la chaleur s'accumule en peu de temps au-dessus du poêle, là où se trouve le capteur thermostatique. De plus, les pierres ne chauffent pas suffisamment, ce qui empêche tout arrosage. » Il cite également la ventilation comme point important. « On ne prévoit pas toujours un système de ventilation naturelle – dans, sous ou derrière le poêle – dans un espace clos ou ce système sera recouvert par la finition extérieure après l'installation. Cela provoque un déficit d'oxygène. » Il importe en tout cas d'aérer correctement le sauna après une séance.
4. DU MATERIEL BON MARCHE DANS LA PISCINE
Ce quatrième piège est évident, mais les gens tombent toujours dedans. L'achat de matériel bon marché équivaut souvent à des économies de bouts de chandelle. Si vous utilisez des matériaux de mauvaise qualité pour votre piscine, vous risquez de rencontrer des problèmes. « Si vous achetez une pompe chinoise bon marché, vous ne pourrez peut-être pas la faire réparer si elle tombe en panne », prévient Vugts. « Si par exemple, au lieu d'utiliser un bon époxy, vous jointoyez les dalles de piscine avec des produits à base de ciment, ces dalles se détacheront au bout d'un moment. Et si vous utilisez un liner de 0,3 millimètre dans une piscine à film plastique, au lieu d'un film ultra renforcé de 2 millimètres d'épaisseur, tout caillou qui tombedans le fond représente un danger. L'installation de conduites fixes jusqu'au local technique, tels que les habituels tuyaux gris rigides en PVC, n'est pas une bonne idée non plus. Les tuyaux rigides se cassent facilement dans la piscine, provoquant des fuites au niveau des injecteurs et des écumoires. Il est préférable d'utiliser des tuyaux souples en PVC. » Les tuyaux fixes peuvent d'ailleurs aussi se rompre s'ils ne sont pas correctement fixés au bord de la piscine. Si la fuite qui en résulte n'est découverte qu'à la fin des travaux de construction, le désastre est complet. Vous ne seriez pas le premier à devoir démolir toute la terrasse.
5. OPTER POUR DU BEAU SANS POUSSER LA REFLEXION
Il va de soi que les gens souhaitent un espace de bien-être esthétique, mais il ne suffit pas de créer un beau décor pour pouvoir en profiter. Le problème, c'est que les gens optent encore trop souvent pour du beau sans pousser la réflexion. Prenez garde de ne pas tomber dans ce piège. Il importe vraiment de bien réfléchir à l'avance à la fonctionnalité des installations, cela évite les regrets a posteriori. Un beau carrelage, par exemple, ne convient pas toujours pour une piscine. La valeur R, qui indique la rugosité de la dalle, peut être trop faible. Et des dalles de terrasse sombres peuvent devenir désagréablement chaudes. Les conseils avisés d'un professionnel sont donc très précieux. Ainsi, chez Relex, on aide les clients à choisir leur carrelage de piscine. Kristel Van Auwenis : « Nous testons toujours la dureté de l'eau, afin d'éviter une désagréable surprise au client au bout de quelques années : le constat qu'une partie du carrelage a été attaqué par le chlore. » De même, les terrasses en bois dur sont peut-être très esthétiques, mais elles ne constituent pas vraiment un choix judicieux. Vugts : « Des algues s'y déposent, elles verdissent et tôt ou tard, on doit y passer le nettoyeur haute pression. C'est le début de la fin de la terrasse », explique Vugts. Les terrasses en bois deviennent glissantes, pourrissent et se disloquent. La solution alternative de VSB : Alivida Wood, une imitation bois qui se distingue à peine du bois véritable et qui dure beaucoup plus longtemps. L'esthétique c'est bien, mais un espace de bien-être doit aussi être sûr. Heeren souligne l'intérêt de la domotique et s'explique : « Il importe de respecter les règles de sécurité. Pensez à un contact de porte pour le sauna, afin de vérifier que personne – qu'il s'agisse des enfants ou de la femme de ménage,par exemple – n'a oublié quelque chose sur le poêle. » Alpha Industries propose toutes sortes de solutions intelligentes qui renforcent la sécurité.
6. LE MANQUE DE CONNAISSANCES
Le sixième piège – aborder un chantier sans maîtriser le sujet – apporte souvent son lot de mauvaises surprises. Parmi les exemples notoires figurent l’achat et l’installation de cabines infrarouges. « Tout ce qui dégage de la chaleur s'appelle infrarouge », explique Vugts, « mais il y a un très large éventail de choix. Lorsque quelqu'un visite la salle d'exposition pour une cabine infrarouge, la première question que nous lui posons est : quel usage en faites-vous ? Voulez-vous acheter cette cabine pour le plaisir ou à des fins médicales ? Dans ce dernier cas, une cabine à ondes courtes est la solution, toutes les autres sont juste pour le fun. » Étant donné que les prix des appareils infrarouges médicaux sont généralement plus élevés que ceux des versions plus récréatives et que l'on ne se rend pas toujours compte au départ de ce que l'on achète, l'achat s'avère encore plus décevant lorsque les lampes infrarouges doivent être remplacées. Vugts a d'ailleurs une solution créative pour ceux qui ont du mal à franchir le pas : « Achetez un four à air chaud pour 100 euros et vissez-le sur le mur des toilettes. Vous disposez déjà d'un siège et de l'espace nécessaire. La résistance chauffante de ce type de four est comparable au rayonnement d'une cabine à ondes longues. » Il ne manque pas d'humour. Le manque de connaissances ne pose pas seulement problème dans le domaine de l'infrarouge. Kristel Van Auwenis constate par exemple aussi que les gens n’ont pas une bonne idée des frais d’installation, de consommation et d’entretien. Relex offre aux clients la possibilité de faire évaluer la faisabilité de leur projet lors d’une consultation indépendante. Vous pouvez également compter sur des conseils concernant la climatisation des locaux – importante pour maintenir un air ambiant sain et pour éviter les moisissures. Enfin, Van Auwenis pointe du doigt les risques de ‘surdimensionnement’ : « Adaptez votre espace bien-être aux besoins de votre propre famille. Pour faire vos choix, ne tenez pas compte des éventuelles visites de vos amis. Le but est que vous profitiez au maximum de votre installation. »
7. D'ABORD CONSTRUIRE / RENOVER, PUIS PENSER AU BIEN- ETER
Un dernier piège douloureux et trop fréquent : ne pas inclure les installations de bien-être souhaitées dans la construction ou la rénovation d'un espace. Cela peut occasionner des contretemps, comme l'a récemment constaté une famille d'Enschede. Dans leur maison, tout le sous-sol était dédié au bien-être, mais ils n'avaient pas tenu compte du fait qu'un hammam nécessite une évacuation. Ils ont frappé bien trop tard à la porte d'un expert. Le sol carrelé a dû être enlevé, deux murs ont dû être démolis et la douche a dû être démontée. Les travaux de rénovation venaient juste de se terminer et ils ont pu tout recommencer. Kristel Van Auwenis : « Il est bien entendu plus facile de poser correctement tous les tuyaux de ventilation, d'électricité, d'alimentation en eau et de circulation d'air pendant le gros oeuvre. C'est beaucoup plus difficile a posteriori, et généralement plus coûteux. Il n'est parfois plus possible de diriger correctement l'évacuation d'air vers l'extérieur. Parfois, il faut demander un renforcement de l’électricité. » Une mise à niveau coûteuse est également nécessaire si l’on ne tient pas suffisamment compte de l'endroit où les commandes doivent être installées lors de l'installation des saunas. La morale de cette histoire ? Intégrez dès le départ votre espace bien-être dans les plans de construction. Il vaut mieux y penser un an trop tôt qu'un jour trop tard.